La débâcle ...
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Le mardi 25 avril, au réveil, Challe ne peut que constater la débâcle. Au quartier Rignot personne n'obéit à personne. Les officiers viennent ou ne viennent pas. Qui s'en soucie ? Pour le patron du putsch, c'est la fin des illusions. Après un repos réparateur il a fait le point lucidement, sans complaisance. En trois jours, son état-major et lui-même n'ont remué que du vent. En dehors des régiments acquis dès le départ, Challe n'a rallié personne qui compte. Alors il décide de recommencer en petit ce qu'il a manqué en grand. Plutôt que d'être faible partout et fort nulle part il préfère concentrer ses troupes sur Alger et la Mitidja. S'il faut faire la guerre autant la faire à partir d'un territoire sûr. Il s'ouvre de ce projet au colonel de Boissieu.
Même ce plan de la dernière chance se révèle irréalisable. Depuis le discours de De Gaulle, la situation s'est dégradée à une folle allure. Les oppositions se multiplient. Au sein des unités, dans les services, c'est partout la même chanson : Challe va à l'échec. Faut pas le suivre. Oran ne donne aucune nouvelle des 14e  et 18e  R.C.P. Challe apprend dans le courant de la matinée que les troupes suivent de moins en moins. Seul, le 1er  R.E.P. de Saint-Marc ne bronche pas. Tous les officiers sont ralliés au putsch et leurs hommes les suivent imperturbablement.

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La fin du putsch